Ne sais-tu pas que le scorpion a la couleur du miel ?

Ton masque de hargne et de colère dessine ton visage à la perfection.

Comme la psychologie va plus loin que la littérature dans la lecture de ses livres !

– Et en effet, se dit David Marsac, à l’occasion d’un examen rapide dans le miroir de sa salle de bain. Pourquoi tant de colère contre un parfait inconnu
?

(Si haïssable.)

Ses livres sont des cimetières d’où fusent des rires immédiatement fauchés par la plume de son stylo.

Sa maîtrise de la langue était si marmoréenne qu’il finissait toujours par écrire son épitaphe.

  Tes mots d’esprit masquent très bien ton inconscient, se dit David Marsac, ajustant son faux nez.

(« Je lis sur sa devanture : Postiches en tous genres. »)

Je tiens à signaler que David Marsac passe le plus clair de son temps en compagnie des grands romanciers de son époque, dont la plupart entretiennent avec lui une
familiarité parfois gênante.

David Marsac a plus d’un cor à son pied.

Sans parler de David Marsac lui-même.

(Les histoires en trois lignes sonnent heureusement la mort du roman.)