Divers
– Le livre est mon unité de base, ma piste de décollage, mon aire de jeux, chantait David Marsac, en se tirant les poils du nez. Le livre est ma tour et ma
force.
La revue a quelque chose d’un peu trop militaire – marche ou crève.
Crève beaucoup.
Le livre, par opposition, peut tranquillement envisager les siècles à venir dans des armoires, des greniers, le long des murs, sur les marches d’escaliers, dans les
salons d’amis dépositaires – et même dans les rayons de libraires audacieux.
(Nous en connaissons huit – Oui, madame / Oui, monsieur.)
L’écrivain installé accepte d’adouber le jeune chevalier imberbe qui balbutie ses premiers mots, plume en main, mais se garde comme de la peste de ce vieux lettré
inconnu, qui aura tôt fait de frayer son chemin à coup de boutoir.
– On n’est jamais mieux sodomisé que par ses pairs, précise David Marsac, Éditeur conseil.
Baigneuse, friandise du soleil.
Ouate de l’aine, cache-nez…
– Assis à vos côtés, le gauche, le droit, je peux alternativement envisager vos perspectives, joindre mon horizon au vôtre.
Au sortir de son rêve agité, David Marsac put constater qu’il avait un oursin collé sur son œil gauche (le droit poché) et du sable à son chevet.
– Un bon départ pour cette nouvelle rentrée.