Divers

79.

Le beau livre de Zahia Rahmani était perdu au milieu d’autres livres soldés, routes secondaires du commerce littéraire.

 

Impeccable et porteur d’un bel envoi dédié à un intime.

 

– Un beau cadeau pour fêter le retour prochain du patron, se dit son secrétaire en repêchant l’objet dont l’ami en question avait su faire un profit
immédiat.

 

Amis intimes, auteurs au fin moi difficile ou journalistes surestimés, envoyez-nous aux Doigts dans la prose les textes qui encombrent vos greniers, vos
caves et parfois vos bibliothèques.

 

(Un avis de recherche vient d’être lancé pour retrouver David Marsac.)

78.

Comment la littérature pourrait-elle être d’une quelconque utilité quand les critères d’évaluation d’une œuvre s’apprécient de manière posthume ?

 

Que peut tirer notre époque de la lecture de Balzac – ou de Sartre si proche, notre contemporain ?

 

La littérature est-elle vouée au militantisme des livres utiles, façon Éric Hazan, dédiée à notre seul présent?

 

(Et toujours sans nouvelles de David Marsac.)

 


77.

Marseille n’est pas en soi une ville dédiée au terrorisme international, malgré le pittoresque du centre ville, quartier Noailles bercé par le mouvement des foules acquises au quotidien de l’existence.

On en rencontre pourtant de plus en plus souvent, canon pointé sur les passants, enfants, vieillards et femmes (les hommes comptent pour du beurre) au mépris des conventions suisses de la plus élémentaire courtoisie. C’est sur les plages, cachés dans les rochers entre Cassis et Martigues, que se déploie le plus large éventail de terroristes huilés – de mémoire d’éditeur engagé.