Divers
Coincé entre Hiroshima et Nagazaki, David Marsac songeait au beau recueil de poésie qu’il publierait bientôt.
Cela dit, l’éditeur en vacances reprit sa route sur l’autoroute du soleil.
Direction le c.i.p. de Marseille.
(Notule biographique.)
Le point d’exclamation est sur le point de détrôner le point final !
Même sur les sites de libraires chevronnés !
De lettrés professionnels !
Des universités françaises !
Mais sur le blog du vieux Marsac, le triste point final hérité d’un autre âge.
Les régimes totalitaires appellent la mitraillette et la grenade quand les démocraties pluralistes répondent parfaitement à notre goût pour la tranquillité : fond du jardin, coin de table, un bourdonnement d’insectes et des romans à profusion.
– Pour la mitraille, rien n’est perdu, songeait David Marsac, le front plissé, scrutant les plages de l’Atlantique entre deux pages d’un vieux roman du siècle passé.