Divers
Au fond, je me sens prêt à publier un livre unanimement refusé par la corporation, loué par la postérité, quelque chose entre Ulysse et Proust, Joyce et La Recherche.
La Sarcleuse de Charme.
Des écrivains dans l’assistance ?
Le problème n’est pas tant de garder le rythme que d’avoir quelque chose à dire.
À moins d’un contre-pied acrobatique.
Et le problème, dès lors, n’est plus d’avoir à dire quoi que ce soit mais de garder le rythme.
D’où il s’ensuit que la littérature est une affaire trop rhétorique pour être confiée à Marc Levy.
(La figure précédente, exécutée avec brio par votre éditeur en manque d’inspiration, est une antimétabole – ou rétropédalage.)
– Cela nous avance-t-il à quelque chose ?
– Voyez vous-même : un pied devant, l’un après l’autre (les deux ensemble seraient problématiques) et voilà le travail pour aujourd’hui.
Les manuscrits affluent. Deux propositions déjà d’excellente qualité, une troisième en route, publication peut-être. Pour un peu notre trio de lecteurs serait débordé.
Notre espace éditorial attire des voix que les maisons en place refusent. Les Libraires sont finalement très audacieux de permettre aux livres quasi clandestins de nos micro-maisons de circuler (deux nouveaux partenaires : Vent d’Ouest au Lieu unique à Nantes et Quai
des brumes à Strasbourg). Merci.
Ainsi se forme, dans les marges, sans qu’on y prenne vraiment garde, un shadow cabinet des écrivains français, appelé à prendre la relève du parlement des lettres inactuelles.
Voyez de Gaulle, à Londres, et puis à la Libération, devant l’Hôtel de Ville (et hop dans les anthologies scolaires).