Divers
Imaginons cette chose étrange : un traducteur invente une langue dans laquelle l’œuvre originelle vient se glisser pour exister tout entière là. Le lecteur lit
en traduction le texte original d’une œuvre qui n’existera nulle part ailleurs et jamais autrement.
(Pour lui.)
Or, Muse, il te faudra, dorénavrant, faire avec tant de manches et d’isthmes pour deux bras.
À la radio, l’auteur développe l’idée commode que son personnage vit sa vie en toute indépendance. – C’est pas moi, c’est lui !
(Le tiroir vous en tombe des mains.)
Les émotions sont dans son œuvre comme un accès de dysenterie. C’est chaud, fluide, sonore, etc., etc.
(Il veut m’offrir son cœur et je ne mange que du foie.)