Divers
Puis le romancier rendit au pêcheur sa bobine de fil et ses outrances narratives (mais garda les plombs pour toucher le fond).
Je ne vois que les déraillements et les morts par noyade pour porter un coup définitif aux romans de gare et aux romans de plage.
Marin-libraire. L’idée est excellente, et déjà se profile un avenir tout en rayons sur la ligne d’horizon.
À ceux pas convaincus ou très mal informés, je tends le livre de Thierry Discepolo, La Trahison des éditeurs, Agone (2011). À quelques exceptions et obsessions près, ce livre me gratte dans le sens du poil. Quelques bonnes rigolades en forme de portraits d’éditeurs.
(Ici, l’antidote par le
clone.)
Narcissisme et simulation. Les lecteurs inscrits sur facebook cliquent comme on se fait les ongles.
Puis le baigneur se rendit compte de la supercherie, son île flottait dans un aquarium, le roman qu’il lisait ne valait guère mieux, Lady Clim de Janine
Pont-Rade (Ces livres qui nous guérissent). Pour tout trésor : sa carte bleue.
Il reste que le dix-neuvième siècle est fait pour les vacances ; redécouvert ainsi de Jules Laforgue, grâce aux éditions Vagabonde et au Lièvre de Mars, Hamlet & suite, un extrait des Moralités légendaires couplé à un texte collage qui
rappellera aux lecteurs distraits dont je suis l’existence de Carmelo Bene, hamelètiste obsessionnel.
Nos livres sont désormais en bonne place sur la table centrale de L’Odeur du temps et
dans la vitrine du Lièvre de Mars, librairies hors pair.
Achetés, au détour du même lieu, des éditions fissile :
Bonne nouvelle du désastre & autres poèmes (1980-2004) de Leopoldo María Panero (2013)
L’hydre-anti de Billy Dranty (2006)