Divers
Ah, la poésie ! (Ô ! conviendrait tout aussi bien.)
Les bains de rivière sont indispensables à la poézie. La poézie du retour à la ligne, la poézie de la ligne sans retour, quels débats passionnants nous avons eus
avec quelques intellectuels de passage au marché de l’appeau. – Les doigts dans la prose, c’est drôle pour un salon de poésie !
Nous nous sommes baignés dans tes eaux, Jourdain, la zie et les distiques à l’air.
Soyons exact mais positif. Nos hôtes furent impeccables, nos collègues charmants, jolis leurs livres, drôle et riche leur conversation.
Rendez-vous du jour et du lendemain.
Perrine Le Querrec signe ses deux derniers livres, Jeanne L’Étang (Bruit Blanc) et Le Plancher, qui commence à fuir nos cartons en masse, à la
Librairie La nuit bleu marine, à Morlaix, entre 14 et 17 heures.
La librairie L’herbe (qui repousse) entre les dalles tient sa troisième journée d’ouverture éphémère à la Fonderie, au Mans, à partir de 14 heures jusqu’au
lendemain tard dans la soirée. Les deux précédentes ouvertures ont permis de vendre pour 10 000 euros de livres choisis (choisis).
Nous sommes ce weekend à Rochefort-sur-Loire, le long du Louet, prononcé comme l’oiseau masculin, pour notre marché annuel de poésie, achats et ventes ; la
revue Dissonances y tiendra stand (pensez, comme moi dès aujourd’hui, à renouveler votre abonnement) – pas d’abandonnement !
L’admirable Étienne Faure (admirable Étienne Faure) se tiendra, comme à son habitude déjà, dans les quatre livres de poésie publiés par Champ Vallon, j’emporte le premier et le dernier, Légèrement frôlée & La vie
bon train. Étienne Faure est notre grand poète russe. J’en dirai un jour, bavard comme je ne suis pas, quelque chose d’intelligent, comme je suis.
Vous aurez donc ce week-end le choix – pas dans la date – mais dans les manifestations et les livres, à la condition de n’être pas déjà ensablés dans un roman,
scaphandre, plomb aux pieds – figurine sur front de mer avec appartement.