Divers

967.

Le lecteur est la tare dont le livre est le poids mort.

 

(Nous survivrons à sa faillite.)

966.

Cruelle situation éditoriale : nous avons des sous, mais pas un manuscrit vaillant.

 

Nous aimerions beaucoup que l’intelligence serve des discours moins affligés sur la littérature.

965.

Les anonymes peuvent se réjouir et contre-attaquer : le droit à la vie privée n’est pas réservé aux personnes qui jouissent d’une quelconque célébrité.

 

La mode virant au procès et le roman aux ragots de quartier, tout personnage est condamné à reproduire la vie d’un lecteur anonyme fondé en boucle à faire valoir le
préjudice subi.

 

Quiconque lit se reconnaîtra. Quiconque écrit paiera.

 

Réenchantons les droits du lecteur : un poing glissé sur un ressort entre les pages d’un livre, et les voici soldés à l’ouverture (grelin des dents dans la
tirelire) !