Divers
Le lecteur est la tare dont le livre est le poids mort.
(Nous survivrons à sa faillite.)
Cruelle situation éditoriale : nous avons des sous, mais pas un manuscrit vaillant.
Nous aimerions beaucoup que l’intelligence serve des discours moins affligés sur la littérature.
Les anonymes peuvent se réjouir et contre-attaquer : le droit à la vie privée n’est pas réservé aux personnes qui jouissent d’une quelconque célébrité.
La mode virant au procès et le roman aux ragots de quartier, tout personnage est condamné à reproduire la vie d’un lecteur anonyme fondé en boucle à faire valoir le
préjudice subi.
Quiconque lit se reconnaîtra. Quiconque écrit paiera.
Réenchantons les droits du lecteur : un poing glissé sur un ressort entre les pages d’un livre, et les voici soldés à l’ouverture (grelin des dents dans la
tirelire) !