Divers
Au recto, l’écrivain ; au verso, le lecteur. Qui aplatira l’autre ?
On n’entre pas dans un poème comme dans la farine d’un rolin.
Les débats sur la traduction pourraient se résumer ainsi : quel nom mettre sur la couverture ?
Relisant La Métamorphose d’Alexandre Vialatte, puis La Métamorphose de Claude David après La Métamorphose de Catherine Billmann et
Jacques Cellard, le lecteur se rend compte qu’un texte littéraire relève bien moins d’une écriture, comme le prétendent les excités de la forme et du style, que de la puissance d’un souffle
narratif.
Le lecteur n’est d’ailleurs pas en reste : La Métamorphose de David Marsac, sur un motif de Franz Kafka, n’a pas grand chose à voir avec le lointain
modèle germano-tchèque écrit dans un sabir incompréhensible.
C’est une histoire de portes qui claquent.
(Devant la loi se dresse le gardien de la porte.)