Divers
C’est l’histoire de… Le rétrécissement de la littérature aux codes des relations humaines la transforme en espace transparent où s’affichent et
s’échangent nos goûts urbains, civils et civiques. Notre humanité fait le tour d’elle-même, large sourire plus ou moins attristé.
Plus rien du monde indéchiffrable écrit dans une langue hermétique dont le sens pour un temps parfois long s’est d’abord absenté et sur lequel ni transparence ni
accord ne sera immédiatement possible. Or la littérature, c’est d’abord la fureur portée au cœur de notre civilité.
Signe d’étang. Même les écrivains que j’aime publient des livres que j’ai déjà lus – nouvelle pierre à mon pendentif.
Relisant plus ou moins patiemment Bonjour tristesse pour m’acclimater à l’idée de vacance littéraire, il m’a semblé que ce roman qui en son temps avait
ravi, de Paulhan à Mauriac ou Bataille, les esprits grisonnants de la littérature française était construit sur le malentendu des livres promis de tout temps au succès : un scandale
comme une sortie de route + pique-nique de la littérature (Bataille, Paulhan, calvitie au vent).
Un roman pour Léthé.