BLOG
Le grand public a des goûts d’enfant.
(Ses aphorismes chauves sont moins couvrants que son livre sur la tête.)
Le beau papier se porte garant du contenu.
– Un aphorisme chauve ?
– Comme une phrase sur la tête.
Le livre est un masque auquel manque un tuba.
La littérature a développé chez moi un goût pour la lecture qui me dispense des explications. (Ne pas s’en faire et avancer ; écouter d’une oreille
distraite.)
De la mandale au mandala, l’humanité procède par mutations subtiles avec, ici et là, des avatars géographiques.
Un livre bien ajusté est un masque éclatant de beauté aux regards désœuvrés de celui ou de celle qui n’a d’yeux que pour vous. Le temps d’un trajet.
[Un mail de L’Autre livre (le même que l’autre mais différent) me signale un courrier envoyé en son nom m’invitant à verser illico 1378 €. Il paraît que c’est une
escroquerie.]
C’est chez moi une question d’éthique. Je ne parle en mal que des auteurs que je n’ai pas lus.
Le fétichisme du sens est tel chez mes contemporains qu’ils ne prennent plus le temps de méditer le velouté des pages que la froideur de leurs mains
froisse.
Le contenu m’effleure (fleur vraiment).