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818.

La tablette aurait donc quelque chose à nous lire ?

 

Après avoir mûrement arrêté son choix sur une tablette d’un bon rapport qualité prix, il s’ab(and)onna aux recommandations de son libraire en ligne.

817.

Je déambule d’un œil extra-plat entre les rayonnages de ma bibliothèque numérique.

 

Nous lirons d’une main, ensuite d’un œil ; enfin, nous marcherons d’un pied.

 

Symbiose parfaite. Ma liseuse recueille le jour chacune de mes pensées. La nuit, je fais de même pour elle.

 

Les bouquinistes se frottent les mains. Le marché du livre numérique est en pleine expansion (reventes colossales).

816.

De fil en boîtier, d’index en bouton-poussoir, j’avance à pas rétro-éclairés vers la liseuse électronique dont le joli cordon alimente mes fantasmes diégétiques.

Reconnaissons que le théâtre de Molière se passe très bien du support papier.

Dans la tablette magique s’ordonnent alphabétiquement les œuvres complètes d’e-Shakespeare, d’e-Balzac, d’e-Racine, d’e-Bergson, d’e-Melville, d’e-Descartes, d’e-Conrad, d’e-Poe, d’e-Twain, d’e-Nerval, d’e-Platon, d’e-Rousseau, d’e-Bontës, d’e-Hugo, sans même joli cordon.