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797.

L’effacement du Grand Écrivain est un mystère, peut-être une coquetterie, la vertu de sa petite fabrique. (On ne verra jamais sa bobine en chandail dans
Paris-Soir.) Dans le même temps, Balzac, Hugo et Sartre occupent sans discontinuer depuis des siècles le devant de la scène médiatique (télévision, presse, cabinets de lecture, leurs
noms illustres dans nos mémoires).

 


Homme de plume, paon camouflé (sans littérature, point de retraite).

796.

Il ne reste que le Diable avec lequel nous pourrions utilement nous brouiller, car pour nos amis et nos ennemis c’est fait.

 

Le Golvan contemplant Nicolas le temps d’une dédicace (vu par le photographe Romain Beaumont).

 

 

 

Je prépare une série d’articles sur les ouvrages d’Orion Scohy, la poésie de Laurent Albarracin et le dernier roman d’Arthur Bernard.

 

Nos livres et nos auteurs sont beaux. La fleur vient en prime.

795.

C’est le sempiternel retour tu m’aimes de la critique aux ordres – mais de qui, aux fêtes ?

 

Viendra le jour où je n’aurai plus rien à redire.

 

J’ai un peu perdu pieds et poings ces derniers temps mêlés. Je relis Vian, Queneau, Proust, Pierre Assouline, Montaigne, Flaubert, Scarron, délaissant sans
sternutation ni regret les plumes de mes contemporains.

 

Ce critique aimable me semblait bien placé pour nous offrir une page de publicité. A-t-il reçu nos livres ? Dois-je les lui renvoyer ? Marcher sur les
pieds ? Chanter haut ses louanges ? Sans honte ni retenue ?

!   בָּרוּךְ אַתָה יי אֶלוֹהֵינוּ מֶלֶךְ הַעוֹלָם
הַספרים
 

 

Est-ce souffisamment loué ?

 

(La volaille dans les prés.)