Les manuscrits manquent plus que l’argent. À croire que la rentrée a épuisé toutes les réserves.

Je ne vois guère que les bons écrivains pour affirmer que la littérature ne se porte pas si mal. Il me semble que les écrivains hors pair sont plus
catégoriques.

J’url dans le désert des blogs.

C’est thé-vanille et frangipane dès la rentrée. La littérature se reconvertit au café boulangerie.

Combien d’exception sur les doigts du manchot ?

L’illusion référentielle a presque autant vécu que sa contestation. Nous resterait la voix de l’épilepsie.

Le petit éditeur s’était reconverti à la douceur, regard bleui vers le ciel accessible, et promettait l’absolution en soutane et surplis aux libraires ou critiques
égarés qui en feraient la demande expresse dans le confessionnal hermétique qu’il venait de se faire offrir par le ministère du redressement national.

(Respirer.)

Le Lisier est un livre aphrodisiaque que je prescris aux couples aux fins de semaine difficiles. Se vautrer dedans.

Pris d’un désir abrupt, le petit éditeur sortit de l’univers clos du langage pour aller faire un tour dans le vide.