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Lutte à mort entre le cadre et son débordement : triangle, trapèze, losange, bois de chauffe, puis déchetterie – brossage des mains.
Au moins nous reste-t-il La robe de nudité de Lambert Schlechter pour nous refaire les papilles optiques.
Pendant que je conduisais le véhicule, méandres, à travers la pinède, j’avais mon doigts le plus long, le plus impudique en elle profondément enfoncé, mes yeux fixés sur la chaussée, danger peut-être et sans doute à chaque virage, bonheur qu’elle permette ça, et re-bonheur que ça la fasse mouiller, cahot après cahot, je la cajole, je chauffarde à travers une chaude et bleue Provence, à côté de mon amour déculotté qui rayonne d’aise, c’est le soleil, lui dis-je, qui ainsi d’un rayon te baise.
Editions des Vanneaux, 2008, p. 34.
J’ai remisé mon euro symbolique. Flammarion a décliné mon offre de rachat.
Tant d’écrivains et de redites : nous ne manquerons pas de petit bois pour nos barbecues.
(Mon silence signale une suractivité occulte.)
J’ai nourri au sein une taupe, masque et tuba, qui maintenant avance dans les eaux miroitées des surprises fulgurantes, à la vitesse d’une erreur de
destination.
Tope-là, la taupe !
(Le mystère n’enlève rien à la vérité.)