Une forme, des pages, un maniement, des habitudes.

Sans contenu, un livre existe encore. Mais que faire d’un contenu sans page, ni colle, ni couverture ? – Ni fil ?

– Vous aurez l’air malin le jour de la Grande Panne.

Errance numérique de don Quichotte. Se tient le bide narratif.

Cela étant, rien n’est plus agréable à lire qu’un mauvais texte de poésie collé de travers dans les caves de l’Europe exploitée à bas prix + subvention du
CNL.

Je propose le boycott systématique des sous-livres de la petite édition ruinée. Les petits éditeurs n’avaient qu’à s’enrichir au lieu de se plaindre.

Qu’il est doux de contempler par la fenêtre l’ouate vaporeuse des nuages condamnés à la poésie niaise de la pluie.

Mon plaisir d’acheter les livres surpassant de loin celui de les lire, j’entretiens avec les librairies indépendantes
(dont je pense tout le mal possible) des relations courtoises à plus d’un titre. 

Que ma pensée boiteuse vous serve de béquille !