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1284.

L’intelligence est un baume parfois plus précieux que la sensibilité (sauf pour naturellement les chauves).

Correspondance avec l’ennemi vient de recevoir sa première chronique dont l’acuité nous console de la mâche nantaise (nous vous reparlerons bientôt de la mâche nantaise après l’avoir consciencieusement broutée).

Un véritable Pierre Poligone de sustentation pour les boulimiques affamés.

Pierre Poligone a compris que la satire vise moins une cible sans grand intérêt que celui qui la prend dans sa mire.

 

Satire, miroir à double ironie.

1283.

Réjouissons-nous. Ces tartuffes se convertissent d’eux-mêmes à notre mauvaise foi : ils nous demandent des SP pour cabaler tout aussitôt contre nos livres.

Nous nous passerons de leurs bons offices, à cheval sur leurs orifices.

On ne risque pas le vertige à s’asseoir sur son œuvre. Les genoux vous remontent dans les dents. La bassesse a aussi ses grandeurs.

Le sérieux est le bourrin du fanatisme et très souvent son guide imperturbable.

1282.

L’heure est grave. La confusion est à son comble. Imaginons ensemble un système de débats silencieux où chacun exprimerait ce qu’il pense de la liberté de se taire.

Tiens. J’ai sous les yeux les mails d’un écrivain qui parle à d’autres de ma personne en termes où la diffamation affleure. Je vous les réserve. Le moment venu, nous aurons une image plus exacte – moins caricaturale – de la liberté d’expression silencieuse Verbatim.