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487.

 

– Faute de lectures, je dépéris, ce blog languit, la littérature perd ses forces, rien pour renouveler les miennes, au bord de l’extinction, les incendies ont
du mal à se déclarer.

 

– Les écritures inédites ont aujourd’hui de ces redites mortelles (d’ennui mortel), s’affligeait le petit éditeur.

 

486.

 

Le petit éditeur prit un marteau dans sa main droite et frappa le clavier de sa main gauche – Aïe, aïe, aïe !

 

– Est-ce que vous imaginez que les humains que nous sommes, et ceux de votre roman en particulier, puissent sortir de cette impasse ? demandait hier encore,
sur France Culture, une critique à tête creuse – promesse d’une grande symphonie.

485.

Ma passion pour la littérature s’arrange à l’amiable avec ma passion pour la vie.

 

Je ne vois que deux raisons d’écrire : être Shakespeare ou adulé et riche.