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Le fond de sa pensée laissait ici et là paraître des traces brunes.
Figurez-vous qu’il existe encore des blogueurs qui achètent les livres dont ils parlent. – Louée soit-elle ! se réjouit le petit éditeur.
Je suggère d’imposer aux critiques surbookés, par décret régalien de moi qui m’en régale, l’achat des livres qu’ils commentent afin de leur passer l’envie de défendre le dernier Jean Rieussecq et
Marie Dariolin.
(« Touche pas, caca ! »)
Invention du roman climatique hier sur France Culture. Une spécialiste de la question commente un écrivain venu du froid, véritable coqueluche contagieuse de
la critique française : « Quand vous parlez du vent, de la tempête qui se lève, on a froid, et on sent le vent, vraiment… physiquement…. Quand vous parlez du lac, qui est gelé, on ressent la
neige… »
Sans doute suffirait-il que la critique un peu bêtasse sorte la tête du compartiment à glace et renonce à dormir cul nu la fenêtre ouverte pour retrouver la
fraîcheur d’un souffle polaire.
– Une interview des ours ? espérait le petit éditeur, chaussant raquettes et chapka.
(Plutôt Iceberg de Fiona Gordon, Dominique Abel et Bruno Romy.)
Ô misère de la spéculation ! Tous les grands écrivains passés à la postérité, de Rabelais à Shakespeare, de Cervantès à Hugo, ont d’abord été des écrivains
populaires.
Ô mes amis de la littérature, quelle raison avez-vous d’espérer un meilleur tirage au sort ?
– Les taux de suicides vont augmenter dans les sous-sols littéraires, dit Petit éditeur.
– Le livre est un cercueil inutile, répond Artiste.