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C’est fou le nombre d’écrivains qui ont des choses à dire.
– Je me demande si Montaigne n’est pas au fond le romancier de cette rentrée, se dit Marsac en remontant dans son pigeonnier.
Son opiniâtreté lui faisait espérer une place de choix parmi les oubliés de la littérature française.
Affichage votif flou pour vœu incertain
Le souffle a été remplacé par le ventilateur.
En délaissant les livres qui auraient pu compter, en des temps révolus, les jeunes générations nous font savoir que la littérature est aujourd’hui un art voué aux
caves, aux caisses, aux archivages précautionneux de bibliothécaires anticipant la pénurie des siècles à venir.
Tant de vrais bons livres dégoûtent de la littérature. (Si peu d’exceptionnels.)
Les écrivains maudits ont commencé à faire valoir leurs droits à la retraite.
Et toujours pas de quatrième ouvrage en vue. Ohé, les fous, les frappés du cerveau, les dégommés de la cervelle, les recalés sur les tables des libraires ! Nous, on
vous édite.
Nous lisons les mêmes livres, mais je me garde d’avoir vos goûts.
Son œuvre est d’une médiocrité dont je ne me lasse pas.
Le problème, avec l’écrivain manchot, c’est qu’il a deux jambes à caser dans la cheminée.
Tu sais, je t’ai vu venir, avec tes quatre sabots et tes deux longues oreilles.
La queue d’accord. La langue, à la rigueur. Mais je ne vois aucune raison valable de me tremper le corps et l’âme dans vos récits.