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414.

 

Inutile de nous voiler la face derrière la pile. La profusion condamne la critique à juger d’un auteur à sa couverture, ballottée entre de lumineux crétins et de
sombres idiots.

 

Manquant ainsi deux diamants solitaires : Lambert Schlechter et P.N.A. Handschin.

413.

– Patience. Le Nobel facilitera la publication de vos premiers ouvrages, leur répondait David Belacqua, en refusant leurs manuscrits.

 

Désolé. Nous ne pourrons pas faire valoir vos droits à la postérité. Nous n’avons pas retrouvé les noms des génies méconnus du XXe siècle.

 

Avez-vous remarqué que le mot cirque est l’anagramme du mot critique ? Le mot baudet à plumes celui de libraire ?
Onaniste manchot celui d’éditeur ?

 

“…nothing but false teeth in their heads…”

412.

Au-delà des apparences qui nous servent de couverture, nous défendons nous aussi une littérature suicidaire et désespérée, plastique à la ceinture, en appelant
joyeusement à nous la haine du monde littéraire.

 

L’écrivain raté se fit critique, puis tique, puis cri avant d’accepter qu’on lui remette le prix Noboooum