BLOG
Ça va un moment la fraternité poétique, mais il va bien falloir briser des os pour faire chauffer la soupe caustique.
Nos deux mètres linéaires après installation à Rochefort.
Le fil à dérouler d’une lecture électrique.
Les évidences : de la revue au livre et du livre aux dédicaces inspirées.
Bâtir, rêver.
La bannière dans le vent des souffleurs de vers.
Une graphiste réjouie (éditrice de surcroît).
Merci au Centre poétique de Rochefort-sur-Loire des bons moments trop courts passés ensemble – et tant pis pour la mer absente (et Jacques Demy) car nous avions,
installés sur les bancs au mètre linéaire, un nombre impressionnant de poètes trimant dos à dos.
Accroché à une bulle d’air intempestive, David Marsac prenait de la hauteur pour explorer les profondeurs de l’être.
La Terre, sous la poussée, partit en sens inverse, soulagée, laissant le grand dadais du ciel envelopper le petit éditeur.
– Quelle nuit se dit David Marsac, perdu dans le ciel rochefortais.