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Épargnons notre salive. Une salve suffira.
J’y étais. Samedi incognito. Et la première personne que je croisai place Saint Sulpice, figurez-vous, ce fut Eddy Mitchell.
Sinon, des éditeurs, des poètes, des livres, quelques poivrots et de joli(e)s assistant(e)s d’édition. David Marsac en salvait d’aise.
– Et un Neige rien, un ! me dit l’un d’eux, sous un soleil avachi.
Marsac Consulting. Spécialisé dans l’écrivain cynique cherchant niche littéraire.
La psychologie aux psychologues et la littérature aux littérologues, hurlait David Marsac devant l’Académie.
À la surface, géométries de l’être – comme avalé par la page blanche.
Je vous signale que le flingue posé sur votre tempe est un pistolet à bouchon. Je vous aurai prévenus.
Si la rigueur de votre syntaxe rencontrait l’élasticité de la mienne, nous pourrions faire un bout de phrase ensemble.
David Marsac prend son cerveau pour un hula hoop. Admirez comme il se déhanche !
Elle était vide et venait de tomber de sa poche. Puis il se rendit compte qu’il s’agissait d’une phrase qui ne lui appartenait pas…
David Marsac cherche éditeur pour ses mauvaises pensées et autres rhumbs.
La charité m’impose de ne rien dire du dernier livre de Martine L. (de Télérama), publié chez Liana L. (pour Télérama), à l’exception du bien
sincère que j’en foutre pense.
J’aime beaucoup la délicatesse des écrivains capables de rendre le poudroiement des os d’enfants broyés sous la meule du meunier, dans le soleil couchant d’un
automne attiédi.