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David Marsac était plongé dans la lecture d’un gros roman de seize cents pages signé Goosse et Grevisse (auteurs belges).
Les bons petits romans grammaticaux auxquels manque :
a. le drame du massicot ?
b. le gras des asticots ?
c. un gros dégât des eaux ?
« Be a Star-screwer ! »
(For a change.)
Il ne lui restait plus qu’à ajuster la profondeur de l’être à la minceur de sa page blanche.
Je partage l’inquiétude grandissante. Il est impératif de préserver incontinent les océans, vessie de notre planète. Goutte que goutte.
Heureusement, les flots de livres qui inondent aujourd’hui l’espace auparavant dédié à la surprise, mirage dans le désert, plongent les lecteurs dans
l’eau jusqu’aux genoux.
Certains libraires imperméables aux crises écologiques, mais débordés, à la limite de la noyade organisée, se répandent en plaintes déchirantes.
– Voulez-vous que j’assèche la Mer Rouge ? leur demandait au téléphone David Moïse improvisé.
– Non. La Sodis et Volumen !
Pensons à la vitesse d’une catastrophe ou apprenons à patauger.
En attendant, je vous propose d’admirer le déluge organisé dans l’aquarium de L’Esperluète, à Chartres, où
nous serons le 14 mai, à 19 heures (prévoyez vos bottes et vos chèques en bois).