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327.

À l’approche du coach, l’écrivain fit poser dare-dare un blindage d’ironie sur la porte de son pigeonnier. Peur de céder à la tentation – il l’avait
échappé belle – mouvement ample de la main sur le front. Clic-clac.  

Le couch est plus chic que le divan ; le coach moins que le psychanalyste.

 

J’aime beaucoup Alain, le rude Chartier de Mortagne-au-Perche, du lycée Henri IV, des joyeuses tranchées de 14, du Vésinet. Il s’est trompé sur un peu tout :
politique de son temps, orientation des sciences, évolution des mœurs, de l’éducation, de la psyché humaine, et même sur la littérature aux valeurs émancipatrices (vue strabique sur
Newton et Platon).

Il semble avoir en contrepartie développé une indifférence magistrale à l’opinion d’autrui et une volonté durable jusqu’à l’entêtement, toutes choses hors de portée
de la culture livresque, dont témoigne pourtant son écriture, à la lettre ingénue : libre. Force du menton. J’aime beaucoup Alain. Quand je lis Chevillard – souvent je le retrouve.

 

Pour le Nobel, inutile de couper du bois. Casse l’os du front.

326.

Le coprophile gagnerait donc sa croûte à la sueur de notre fion.


Et l’on comprit que ce petit bonhomme à la tripe rebondie avait une plume féroce (façon dindon).

– Fiente feinte ?

Dans sa combinaison reliée à la machinerie d’une pensée spongieuse, l’air d’un scaphandrier rejeté par la mer, David Marsac avançait dans ses lectures, laissant à chaque page les marques de son
passage… schroouuuuffff… splosh… splosh…

325.

 

– C’est peut-être l’occasion de mettre bas le masque, se dit David Marsac lassé des pitreries dans son miroir.

 

Cette histoire de masque proscrit dans les lieux publics avait de quoi laisser de marbre le petit éditeur qui comptait bien le rendre imperceptible sous son voile
intégral.