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303.

Je ne vois qu’une solution – la pire – pour sortir de la situation.

 

1. Établir la liste des collaborateurs présents à la porte de Versailles au printemps 2011.

2. Dresser le registre précis des coupes de champagne et honte bues.

3. Évaluer le taux de romanesque glycémique par écrivain en dédicace.

4. Instruire les cas, ramoner les consciences, prononcer des exécutions massives.

5. Préparer les bandeaux.

7. Placer nos livres en évidence et replâtrer les murs.

 

Signé : David Reboul dit Marsac

302.

Qui êtes-vous ? Dont venez-vous ? Où Allez-vous ? Que quérez-vous ? Et quel est votre nom ?

 

Nulle logique. Des impulsions.

 

Oui, la littérature pense.

 

– À tâtons dans son bocal, confirma le petit éditeur au sommet de son échelle.  

301.

Il partageait son temps entre méditation et médisance, médisance et méditation et, derechef, médire et méditer, le même mouvement d’un ressassement de machine à
laver en butte à toutes les affres de l’humaine condition : tourner à grande vitesse sur un axe  impossible à dévier. Il avait bien songé à sucer des cailloux pour calmer ses humeurs
aphteuses – un week-end sur la côte normande, râteau des dents contre galets, à terrasser les paysages de son âme tourmentée.

 

La plupart des désordres existentiels sont aujourd’hui soignés par la chimie –  Molloy apaisé, dans les rayons des librairies.

 

– Et c’est pourquoi je lis et re-je-lis Rabelais dans mon cellier, braillait le petit éditeur, bacbuc inapaisable en main.