BLOG

276.

Coucou les revoici, coincées dans mon clavier… Mes mises en garde sont sans effet. Dire
au père d’imposer à nouveau des limites à ne plus franchir. L’autofiction ne passera pas par moi. Mais les petites sont là et me témoignent un intérêt de plus en plus marqué dont je ne
sais que faire.

 

Nous sommes mercredi
C’est clavier garderie

 

(Elles se lassaient de compter les brins d’herbe – et chaque année devoir recommencer.)

275.

« Quiconque cherchera un sens à ce livre s’exposera à des poursuites judiciaires, quiconque y cherchera une morale sera chassé du pays, quiconque y cherchera une
intrigue sera fusillé. » 

 

J’envoie nos deux premiers ouvrages publiés au premier lecteur ou à la première lectrice qui me donnera le nom et la source de ce « formidable ironiste »
cité et oublié par Marthe Robert dans La vérité littéraire, Grasset, 1981, p. 185.  Ce n’est pas une menace, mais un cadeau.

274.

Je me demande ce qu’Agathe et Suzie viennent faire aujourd’hui dans les pages de mon blog et quelle œuvre en chantier les a soustraites à l’attention de leur
papa.

 

Vue la porosité des noms aussitôt distillés à l’infini d’ailleurs très relatif du Web, les corps ne résisteront pas longtemps à la transsudation et passeront
bientôt par nos écrans. Éric Dussert, hier. Le lendemain, les filles Chevillard.

 

Les recueillir ? Leur interdire l’accès de mes pixels ? Ou les laisser aller et venir, comparer et choisir, faire leur marché, profiter du détour pour
s’enrichir.

 

(Cet espace volatil est truffé de mots-clés destinés aux moteurs de recherche. Soyez vigilants.)