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Il est de plus en plus facile de collecter sur la Toile des informations relatives à des personnes connues ou inconnues, de suivre leurs faits et gestes, de
vérifier le poids de leurs identités, voir leurs visages, lire leurs textes, – tâter leurs sexes.
David Marsac n’échappe pas à la règle commune. Il se partage entre les Grands Prix de vitesse moto (aux 24-Heures du Mans), la pratique du judo (ceinture noire
depuis 1994), le championnat du monde de chanbara (vainqueur en 2010), la traduction technique (spécialité design informatique) et l’animation d’une maison d’édition (Les doigts dans la prose),
que vous connaissez.
David Marsac a plus d’un a à son nom, mais pas de sexe déterminé.
Le pseudonyme révèle finalement plus qu’il ne cache et le masque fait peau.
Je viens de mettre au point une technique littéraire capable d’accélérer les enchaînements du sens et le rythme de la
narration. Démonstration :
Zip – roman éclair !
Un mot et tout est dit : l’abstraction de l’être, les caprices du désir, les ressources de l’art.
En vente sur le site.
Pour sauver l’art de la broderie, l’écrivain entreprit de mettre de l’ordre dans sa boîte à couture et de laisser à ses contemporains un nuancier vocabulaire
conforme à la tradition des Grands Écrivains.
– Rose, parme, saumon, lilas, mauve, pourpre… Les mille nuances de la chair flagellée, expliqua-t-il, à Dieu, ses confrères, son docteur.
Les grands écrivains font de beaux écrins.
– …aubergine, lie, prune, violet…
Je crois qu’on a compris. On peut s’en tenir là.
– …zinzolin, pervenche, violine…
Ô Brodeur !
(Comme disent les Anglais.)
