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264.

David Marsac souffla dans son pipeau et les moutons en route vers la rivière furent trop heureux d’échapper au crincrin du boucher (+ onde pure pour se
noyer).

 

Contrairement aux approximations récentes relayées par Éric Chevillard, Dave Egger
existe et vit en Amérique. Le pays des rencontres insolistes.

 

Dieu même parfois n’en revient  pas.

 

Terminus paradis
– et il faudrait que la vie ait un sens ?

263.

Étrange paradoxe : nos admirateurs n’aiment pas nos livres.

Et toujours pas de détracteurs en vue !

 

Balzac s’est passé de Proust. Je me passe de Flaubert. Qui se passera de moi ?

 

Alors que la prose parvient rarement à se détacher de sa gangue (narrative), la poésie a depuis longtemps avalé son écrin (formel). C’est sans doute ce qui les
distingue.

 

La dent sur le rebord, la tête dans le lavabo, la brosse impossible à localiser, David Marsac rêvait à l’avenir – poignets tranchés.

 

La baguette magique vient de Chine –

Qui me lira le mode d’emploi ?

262.

Après l’assassinat ciblé des personnages, commandité par le Nouveau roman, je pense qu’il faut aller plus loin, boire le roman jusqu’à la ligne, qu’on s’en dégoûte,
qu’on en finisse, tendons l’aorte de nos attentes
narratives, coupons d’un trait le fil net du récit, tordons le cou à
nos intrigues – et avec ce qui reste, débrouillons-nous pour révulser les yeux de nos lecteurs dans leurs orbites.

 

Il sera toujours temps de faire machine arrière et de rouler à contresens sur les itinéraires bis du réel (direction : le roman).