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244.

Je prends en route une émission littéraire, où un extrait est lu. « Comment peut-on s’attarder sur un livre aussi grossièrement écrit, si peu inspiré, bardé de clichés sur l’art et la nature, riant comme la mort », ai-je pensé. Enfin son titre au terme de la longue et lente lecture est prononcé. Méfions-nous de la nature sauvage d’Elfriede Jelinek, qui reparaît en poche. Méfiance donc.

D’Elfreide Jelinek, j’aime le côté Hanna Schygullah. Même langue, même coiffure.

Mes goûts sont à moi-même ce que moi est à même + trait d’union irréductible.

Vient le jour où le nouveau livre d’un écrivain a pour concurrent ceux qu’il a précédemment écrits.

Grossis ton trait, évite ta mire, décuple ton geste, et vas-y, mon lapin, lâche ta purée. (Ta peur de l’obscène finira par te coûter le Nobel.)


578.

Je rôde autour des tables à l’affût des histoires que les libraires racontent à des lecteurs bercés par la magie défaite de Noël.

 

Et parcours en un jour des pans entiers de l’alittérature mondiale.

243.

Soyez certains que l’autodérision est chez lui une figure de style. David Marsac n’a pas le courage de dénigrer d’une main ce qu’il flatte de l’autre.

Le piège du miroir est largement compensé par la douceur des reflets.