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147.

Pour célébrer Pierre Peuchmaurd, Le Moineau par les cornes, Pierre Mainard Éditeur (47600 Nérac), 2007.

La facilité, c’est de lire comme tout le monde. À une époque éprise d’individualisme et de singularité, le paradoxe pourrait être gênant.

Il existe heureusement des éditeurs courageux (pas suicidaires pourtant) qui lancent des livres  avec une discrétion qui ressemble à de l’acharnement. Chacun peut finalement lire à sa mesure, discrète ou acharnée, et la profusion de ces livres rares, qu’il faut aller chercher contre les apparences, dissipe la confusion des livres trop facilement offerts.

Ce Moineau attrapé par les cornes, suites d’aphorismes incisifs, pourra réconcilier notre époque supersonique avec le temps gastéropode de la lecture. Pierre Peuchmaurd, qui plus est, ne se laisse pas impressionner par son époque – et moins encore par ses prédécesseurs :

« Ne me parlez pas sur ce ton : je mesure un centimètre de plus qu’Apollinaire et je chausse la même pointure que Rimbaud » (p.48).

146.

David Marsac cherchait passage…

 

 

                                                   

                                                     
Dans le plâtre des murs
.

 

 

 

 

 

 

Sous les dalles de ciment.

 

 

 

 

 

 

[dans les pas de Lionel Scoccimaro]

145.

Avec Balzac, la littérature devient solaire : un esprit de rêve dans un corps hâlé.

 

La chose est désormais prouvée.