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129.

Au sortir de chez son psychanalyste, David Marsac méconnaissable. Transformé en vermine scolaire, tout juste bon à dénigrer les chefs-d’œuvre de la littérature
mondiale !

 

Balzac… Pouah !

Flaubert… Pouah !

Kafka… Pouah !

 

Et puis aller se délecter les pattes dans de grands bols de crème tout frais sortis de la baratte.

 

Chevillard… Hum !

Checchetto… Hum !

Morgiève… Hum !

Rouzeau… Hum !

Coetzee… Hum !

Porcar… Hum !

 

Enfin se recoucher, le ventre rebondi, au creux de vieux papiers froissés – Le comédon humain, Monsieur Bavarié, La Tempe retrouée
litière orthopédique prévue pour redresser les courbes de nos antennes affadies.

 


128.

Trois objets contemporains concentrent les dénis de notre époque : le hamburger laïque, le string intégral et le rhum français.

 

« Pour votre sécurité, nous allons vous enculer. Veuillez étiqueter vos orifices. »

 

Heureusement, la poussée du chômage finira par résoudre la question des retraites.

 

– Plus je me frotte à vos chardons et plus mes pages se couvrent d’épines, s’étonnait le doux David Marsac, le nez dans son clavier mal tempéré.

127.

David Marsac venait de se remettre à la lecture du gros livre de Claro, Dorôtie, Dorôta.

 

Et déjà les éclats de rires du petit éditeur attiraient les regards des voyageurs intéressés.

 

Stratagème ingénieux !

 

Il avait ajusté dans le volume ouvert entre ses mains les meilleures pages du blog de l’éditeur David Marsac. 

 

– Je vais finir par me brouiller avec la crème des écrivains du temps présent, affirmait-il à qui voulait l’entendre.

 

(Pour moi-même, ça va.)