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114.

Autour du simulacre en plâtre voué au culte de ta personne, la troupe de tes admirateurs menaient grande vie, grignotaient tes kumquats, fumaient tes manuscrits et
chatouillaient les muses hilares sur ta descente de lit. 

 

Klonk !cling… greling… greling… grelingKlonk !cling… greling… greling… greling
Klonk !cling… greling… greling… grelingKlonk !cling… greling… greling… greling… David Marsac tapait dans une vieille…
Klonk !cling… greling… greling… grelingKlonk !cling… greling… greling… greling… boîte de conserve…
Klonk !cling… greling… greling… greling… sur laquelle il gravait… Klonk !cling… greling… greling… les pages de son premier roman…
Klonk !cling… greling… greling… Klonk !cling… greling… greling… grelingKlonk !cling… greling… greling…
greling

 

Ô Écrivain !

113

– Click !

– Clock !

– Raakka-clic !

Clongclung…

– Sliche !

 

David Marsac venait de transpercer au fil de la conversation l’un de ses plus fidèles

admirateurs.   >–>°

 

– Trop mince admirateur, ajouta-t-il (espiègle).

 

Puis remit son humour au bourreau.

112.

Ton orgueil est la carapace qui ne protège que ta douleur.

 

Tu n’es jamais si fort que quand tu pleures, Ô Écrivain.

 

Tes larmes d’enfant.

 

–  Ça va durer longtemps, cette verveine prophétique ? s’impatientait David Marsac devant David Marsac lui-même. L’orgueil est d’abord la vanité du
riche.