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David Montana, Uzi en main, fit irruption au restaurant Drouant et nettoya Paris de la fine fleur des romanciers en vue d’une salve de plombs qui résonna dans l’air
comme un applaudissement.
Clapaclapaclap à répétition !
– C’est regrettable, ces effusions, se dit David Marsac. Mais la relève est prête.
Balzac revient de Kol Osher.
Je tiens à signaler que David Marsac passe le plus clair de son temps en compagnie des grands romanciers de son époque, dont la plupart entretiennent avec lui une
familiarité parfois gênante.
David Marsac a plus d’un cor à son pied.
Sans parler de David Marsac lui-même.
(Les histoires en trois lignes sonnent heureusement la mort du roman.)
Après Balzac revient, notre comité éditorial envisage de publier la série prévisible : Stendhal revient, Proust revient, Sartre
revient, Nothomb s’en va.
Nous attendons vos manuscrits.
– Quatre retours pour un départ, c’est faire preuve de partialité !
– C’est notre manière à nous d’encourager l’immigration choisie et les départs volontaires.
