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Baigneuse, friandise du soleil.
Ouate de l’aine, cache-nez…
– Assis à vos côtés, le gauche, le droit, je peux alternativement envisager vos perspectives, joindre mon horizon au vôtre.
Au sortir de son rêve agité, David Marsac put constater qu’il avait un oursin collé sur son œil gauche (le droit poché) et du sable à son chevet.
– Un bon départ pour cette nouvelle rentrée.
C’est un fait observable et répété. Il a besoin de me diminuer pour exister.
– Extension du grand homme sur la pointe de mes pieds !!
(« Poussière… bonheur… poussière… »)
David Marsac se maintenait en forme à la barre fixe, flexion, écart, flexion – avant roulade vers l’avenir.
Sur les plages de la Côte Bleue, David Marsac fait ses adieux au sel, aux rochers, aux peaux déshydratées (+ une pensée secrète pour les blancheurs cachées dessous
les élastiques).
Mourir, c’est vivre moins.
Il fallait maintenant songer aux moyens d’éviter la rentrée, les prix, les cocktails, la renommée – autant d’acomptes prélevés sur sa tranquillité
littéraire.
Et puis retour à la maison.