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Quel bonheur de découvrir (en 399 secondes) un écrivain capable de raviver mon enthousiasme pacifié pour la littérature dans le même temps qu’il atténue le dur chagrin, à peine brouillé par un masque d’ennui, d’avoir à déclasser un écrivain aimé depuis longtemps et qui, par voie de conséquence, prend place au râtelier de mes amours défuntes.
C’est chiadé, se dit David Marsac après des jours passés à s’enrhumer à la fenêtre en attendant le retour de Balzac.
– Mais l’élu de ton cœur ?
Fabrice Melquiot, poète et dramaturge.
Apparemment, Marge occupée n’est pas le livre que l’on verra cet été sur les plages du débarquement.
À la place, lesmêmes litanies bordées de crème solaire que l’an passé.
À l’exception, pourtant, de deux lecteurs sur l’île déserte de leur serviette éponge lisant sous parasol les poèmes expansés de Sylvie Nève, aux éditions Trouvères & compagnie, et le théâtre de Fabrice Melquiot, aux éditions de l’Arche.
Un Pont de Normandie pour réunir ces naufragés perdus entre romans et biafine.
(Envoyez-nous vos dons par chèque ou par écrits.)
– Je n’y suis pour personne.
PERSONNE.
(pas même moi-même.)
Ainsi dit, ainsi fit.
David Marsac, la petite marionnette.