BLOG
David Marsac suivait sa pente en moraliste, glissant avec un plaisir fou.
– Youpi !
(Vauvenargues et Chamfort dans un bobsleigh, La Rochefoucauld dans les décors.)
On accepte que la poésie soit absconse, d’un accès différé, parce que personne n’en lit vraiment, mis à part les poètes.
Mais le roman, le récit, la fiction doivent avoir le tracé rectiligne d’une autoroute fraîchement sortie du XIXe siècle à l’assaut des stations balnéaires.
Ainsi parlait David Marsac à l’occasion d’une conférence de presse devant le grand miroir du salon de sa petite maison.
(d’édition.)
Contrepied.
Pourquoi ne pas commencer par éditer les ébauches, les brouillons, les carnets des écrivains dont je pressens le potentiel des épanouissements futurs, quitte à progressivement publier les versions affinées, mûries, portées par les conseils de générations de lecteurs, de critiques, d’écrivains, d’éditeurs émerveillés par l’œuvre rendue ainsi plus cohérente, au génie partagé, dont chacun pourra enfin dire, unanime et apaisé : « Je l’ai faite » ?
David Marsac, sur les mains, pieds au mur.