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L’éditeur (homme de l’ombre) est seul à s’engager.
« Finalement, se disait-il, à l’écoute des dernières nouvelles du jour. Je comprends mieux pourquoi les Britanniques avaient aussi cru bon d’arraisonner au large des côtes palestiniennes l’Exodus 47 (sécurité existentielle). L’incident fut d’ailleurs décisif dans la création du nouvel État. L’histoire s’éclaire au gré des actualités. »
Bande occupée. Vente au profit des voyageurs assaisonnés.
(Rage de publicité.)
L’éditeur porte trois masques.
Homme d’affaires, Homme de lettres, Homme ordinaire.
L’homme d’affaires recouvre l’homme de lettres, qui s’efface derrière l’homme ordinaire.
Quand ce dernier enlève son masque, réapparaît David Marsac.
Mon métier d’éditeur me contraint à des constats douloureux (riches d’enseignements).
Dans ma recherche d’intermédiaires spécialisés dans le conseil et la vente de livres, il m’arrive de plus en plus souvent de me retrouver nez à nez, formule rigoureuse, avec des manieurs de piles.
Pile des offices. Pile des retours. Entrées. Sorties. Délai intermédiaire : deux mois. Seul le nez dépasse.
Le manieur brasse du livre. Biceps de paveur. Son nez lui sert de butée supérieure pour l’équilibre des piles. De flair, pas. D’audace, niet. La manieuse de piles, réplique exacte.
(Pause musicale)
Chers beau et belle Libraires tournant d’un doigt suc(r)é la page d’un livre rare, un signe amical en direction du beau David Marsac ?