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Moments de lecture à la librairie de Paris
André Markowicz
Merci aux deux lectrices, russe et américaine, qui ont accepté de lire, au débotté, quelques-uns des Vingt sonnets à Marie Stuart de Joseph Brodsky devant
une vingtaine de personnes (cliquez sans relâche).
Votre désir s’est échauffé au gré de nos retards ?
Remerciez.
(Le clic stimule moins la lecture.)
Avec quel sérieux ils parlent de Flaubert, de la Forme. À croire qu’il a inventé l’aérobic et le bonnet de nuit.
Nous allons devoir une fois de plus secouer les puces de nos amis : leur éthique fait des plis.
Je préfère la brique réfractaire au pavé qui fait plouf (puis se noie dans la marde).
Le cimex lectularia désigne communément la punaise de lit mais pourrait aussi bien remplacer le lecteur pattes en l’air dans le sien.
– Le désert infini de ces espaces réduits me pèse.
Que cette histoire de blatte répugnante rédigée en deux mois par un Kafka rigolard ait d’abord été publiée dans la revue Die Weißen Blätter, en octobre 1915, me semble d’une évidence indispensable à la compréhension de ce qui fait une traduction : l’indifférence à la langue garantie d’origine.
(Je me demande ce que Maylis donne en français. Malice ou limace ? )