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1132.

Ils tiennent à leurs œillères plus qu’à leurs œils – coup de cuillère et hop, deux billes de verre dans le caniveau.

 

Je viens de relire en consultation gratuite sur le site de l’éditeur l’ouverture de Réparer les vivants. Quelle régalade, ces
gros clins bovins de l’œil à l’adresse des lecteurs ébahis !

 

Imaginez votre punition au sortir d’un spot, bing dans le poteau, et l’on vous greffe la cervelle de l’un de ces veaux.

 

Refuseurs universels, exigeons la liste complète de leurs dernières lectures. Ce foie, qu’a-t-il bu ? Cette rate, qu’a-t-elle vomi ?

 

Puis les lecteurs déposa ses cendres dans l’urne qu’on retourna comme un sablier.

1131.

Le roman d’aujourd’hui est un petit miroir que l’on promène le long de sa personne à la recherche d’un souffle – un vent, à la limite.

 

Nous allons jouer le jeu, nous aussi, puis flinguer les cadavres réunis.

1130.

C’est le moment pour le petit éditeur de changer la cible de son fusil. Décrocher le libraire, décrocher le critique, décrocher le lecteur, décrocher les confrères,
décrocher les auteurs.

 

À la place : un très petit miroir tout embué de sa personne.