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Épargnez-nous dès aujourd’hui vos proses peignées comme un dimanche.
Leurs livres sans fil ne doivent rien au numérique. Les petits éditeurs ont compris la combine : survivre aux pertes en grattant les profits (le travail non payé
des imprimeurs de l’Est).
Quelle humanité espérer d’un livre collé à la sueur d’une langue sans avenir ?
Remettons le marteau sur l’enclume : une tête de noix, deux têtes de noix, trois têtes de noix.
Donc, on va continuer comme ça. Avec une maisonnette de diffusion et huit frangins frangines, pas très loin de la place Gambetta, la place Clichy de l’Est. On se
croirait presque arrivés au sommet des Pyrénées, vue d’aigle sur les Châteaux d’Espagne, un ascenseur est plus pratique qu’un alpenstock, qu’il fallut décharger – les stocks. Je ne suis pas
certain que tout le monde suive bien où je veux en venir. Est-ce important ? On avance vers le haut. Hardi ! et Laurel de la gloire.
Du coup, distribués, heureux de l’être, et de ne plus avoir à souffrir la fronde et les fléchettes de Pingre Fortune, nous perdons de vue nos amis libraires,
simulateurs actifs des ventes, et rigolades sur pain nenni – comme déjà nos osmoses me manquent ! – vos fesses, mes crocs – nos échanges – votre cucul, mon pied – et nos débats bas sur la triture
française – c’est à croire qu’on s’ennuie déjà ! –→ bon vent et sans rancœur. On se retrouve dans l’au-delà numérique.
En attendant : toute foi devant avec AMALIA.
(Chic ! ça rime en ne rimant pas.)
La boutade et le jeu de mots cherchent passage vers des évidences inaccessibles.
J’ai finalement choisi de passer à la postérité en traduction ; sous le nom de Shakespeare ou celui de Kafka. J’hésite encore au moment de publier mon autobibliographie.
Vous pouvez préférer mon tout dernier ouvrage.