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1062.

Braire ou brouter : ont-ils choisi ?


Je reste optimiste. Le nombre de libraires indépendants fustigeant le grand capital ne faiblit pas sur Facebook.

 

L’article intéressant que Le Monde diplomatique consacre ce mois-ci à Amazon m’apprend quelques détails supplémentaires sur l’entreprise elle aussi subventionnée. Son patron a eu l’idée d’engager des chèvres pour tondre les
abords de ses entrepôts japonais. Badgées, photographiées, numérotées, elles sont soumises à la même discipline que les employés.


Optimiste lui aussi, un ami libraire m’offre généreusement les fruits de sa réflexion, que je vous livre à mon tour, appelant statistiques et confessions :
« Le petit monde professoral, autrefois le plus prescripteur, abandonne aujourd’hui sa fonction primale à l’adoration d’Amazon, comme il fit jadis la prospérité de la FNAC. »

 

Ainsi, les services de presse envoyés chaque mois alimenteraient les rayons du bar-librairie tenu par le patron du Matricule des anges ont-ils des aides
?

 

 

Job et Jérémie, libraires indépendants

 

[Extrait 7]

– Job ?
– Hum ?
– C’est quoi cette chèvre dans la librairie ?!
– La nouvelle intérimaire.


1061.

Mon oreille attentive cache un cornet sans fond.

 

Ma gentillesse naturelle berce mon épilepsie mentale.

1060.

Autant notre passion pour l’enseignement se nourrit de littérature, autant notre passion de la littérature vomit les récits d’enseignants. Gardez précieusement vos
manuscrits pour la kermesse populaire.

 

Excepté ceux d’Édouard et d’Odette Bled. (Exceptés ?)

 

Je prends pour une insulte les envois mal ciblés et mets un point d’honneur à y répondre en moins de 3 minutes, analyse comprise.

 

Nous rêvons d’un monde réconcilié, mais au prix fort.