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1044.

L’air est sans livre, sans vagin. Contre quoi s’exciter ? Car sans vagin, point de vagin. L’évidence vous saisit d’anxiété. Par où vivre ? Dans quoi
s’emmitoufler ? Se grossir l’œil ? Je me faisais cette réflexion devant un abribus, pas de voiture : une femme vêtue d’un string à peine m’indiquait du regard en bonne et franche
connivence la promesse d’un repli possible.

 

Du coup, j’ai bien tenté du bout de l’ongle de faire pression sur l’élastique à travers la vitrine. En grattant bien.

 

Mais rien.

 

Alors, ni une ni deux, bang bang dans l’abribus, dressé comme un fenwick.

 

 

 

Ça fait mal.

 

(Thomas-Vinau a réussi sa psychothérapie, lui.)

 

 

 

Pensez donc ! Ils ont vu la structure du roman !

Moi, j’ai vu la fissure de l’atone de sa voix.

1043.

« Les gens ne lisent pas, aujourd’hui. Ce qui intéresse, c’est le personnage. Sauf que le livre, c’est le personnage.  » (Benny Lévy)

 

– Exergue au livre que lui consacre sa femme Léo, aux éditions Verdier.

 

À la vie.

1042.

Je perds mon temps contre le temps.

 

Nous survivrons à la faillite du lecteur. Heureux, mais seuls.

 

Considérons la réalité. Marie-Richeux et Jean-Birnbaum ne font ni la pluie ni le beau temps, seulement la mauvaise littérature.

 

Certains livres pour enfants préparent les parents à la tétine, la grande pacificatrice.

 

Notre joie inventera le pluriel solitaire.

 

« Non mais : il se moque de nous ou quoi ? »